FSPI - Ecoles Doctorales : visite d’une délégation équatorienne en France [es]
La mission équatorienne en France du FSPI "Renforcement de la formation universitaire en Équateur" volet Ecoles Doctorales s´est déroulé du 5 au 11 septembre 2021. La délégation, composée notamment de directeurs de recherche, de vice-rectrices académiques et de recherche, de coordinateurs de formation et d’enseignants-chercheurs, s’est rendue à l’Université Fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées (UFTMP) et à l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD
L’objectif de cette visite était d’observer et d’expliquer l’organisation d’une École Doctorale française, et l’articulation entre la formation et la recherche dans le système d’enseignement supérieur français. Cette délégation était composée par :
- Juan Carlos DE LOS REYES et Alexandra ALVARADO, représentants de l’Ecole Polytechnique Nationale ;
- Diego GUEVARA et Ana Lucía TORRES, représentants de l’Université Pontificale Catholique d’Equateur ;
- Luz GARCIA CRUZATTY et Ezequiel ZAMORA, représentants de l’Université Technique de Manabí ;
- María Fernanda LOPEZ, Mireya SALGADO et Cristina MALONG représentantes de la Faculté Latino-américaine des Sciences Sociales ;
- Paúl MEDINA, Conseiller du Conseil d’Enseignement Supérieur (CES) ;
- Cristina MARTINEZ TAPIA, Coordinatrice du projet FSPI – Écoles Doctorales, Ambassade de France en Equateur.
Cette mission équatorienne était l’un des points d’orgue du projet, et grâce aux échanges avec des autorités des deux universités françaises, elle a permis de tirer de très nombreuses pistes de collaborations futures, détaillées ci-après.
La mise en lumière de possibilités de collaborations futures
La visite de différents laboratoires et installations de recherche français, ainsi que des visites culturelles ont permis de créer un espace de dialogue entre les différents acteurs français et équatoriens. Parmi les différentes pistes de collaboration qui sont apparues, plusieurs sont à souligner :
- Signature de conventions de coopération : l’UPVD a profité de la visite de la délégation pour formaliser la signature d’une Déclaration d’Intention de Coopération (ou Memorandum of Understanding en anglais) avec les quatre universités équatoriennes du projet. Du côté de l’UFTMP, l’intérêt de l’établissement à formaliser des coopérations avec les partenaires équatoriens a été souligné.}
- Collaborations en Santé Publique : Le Centre d’Epidémiologie et de Recherche en santé des Populations (CERPOP) de Toulouse et la PUCE ont trouvé un terrain d’entente assez étendu dans le domaine de la Santé Publique. Les deux établissements souhaitent développer une collaboration pour des stages de recherche (master, doctorat ou postdoctorat), et pour des échanges d’étudiants de niveau master. De plus, le CERPOP a évoqué la possibilité de faire des missions en Equateur dans le domaine de la Santé Publique. Grâce à l’impulsion du FSPI, la PUCE va créer prochainement ses deux premières formations doctorales ; une en Santé Publique, et une autre en Bioéthique. Un soutien du CERPOP pourrait être décisif dans l’accompagnement de la PUCE dans la mise en place de cette nouvelle formation doctorale.
- Intérêt de certains laboratoires français à travailler avec les centres de recherche équatoriens : diverses pistes de collaboration en recherche ont été évoquées. Le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET) a manifesté son intention de collaborer avec l’UTM sur le cacao, avec la FLACSO et l’EPN sur la géologie et la sociologie des eaux thermales ; l’Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et la FLACSO ont quant à elles exprimé le souhait d’initier une collaboration au niveau des masters.
Partage de connaissances
La visite a également permis aux universités françaises de partager leur savoir-faire en matière de structures de recherche et de fonctionnement de l’administration publique française. Un atelier a permis de présenter à la délégation équatorienne les règles, exigences et contraintes propres aux universités françaises pour mettre en place des coopérations internationales. A Perpignan, la délégation a pu appréhender le fonctionnement d’une plateforme scientifique qui permet de collaborer entre laboratoires pour mettre en commun des outils de recherche très coûteux. Cette réalité n’existe pas en Equateur et très rarement en Amérique latine.
De manière générale, la délégation a souligné souhaiter s’inspirer de ce mode de fonctionnement de certains laboratoires toulousains et perpignanais pour reproduire une structure de recherche similaire entre leurs établissements en Equateur.
Échange culturel
Cette mission a été également enrichissante du point de vue culturel. A Toulouse, la délégation équatorienne a eu l´occasion de découvrir le centre-ville et son histoire ainsi que de visiter les installations d´Airbus ; à Perpignan, les délégués équatoriens ont visité la commune de Villefranche de Conflent, dans les Pyrénées-Orientales.